Oussama Rhaleb est né en 1975 à Rabat, ville où il vit et travaille toujours.

Passionné depuis toujours par le graphisme et les couleurs, il occupe tout d’abord un poste de concepteur graphique de tissage puis s’essaye ensuite à la peinture non figurative à l’huile sur toile.

Il entame une activité à temps plein de photographe en 2007, après plus d’un an de formation aussi bien autodidacte qu’assisté de professionnels. Ses clichés remportent rapidement un succès d’estime local, ce qui lui offre la possibilité de travailler pour des clients privés et des journaux spécialisés, en couverture d’événements familiaux, sportifs et portraits d’art intimistes.

Son travail se base sur le dosage des lumières, si fondamentales au Maroc et la multiplication des thèmes abordés. Proche de la nature et en particulier de la mer, des paysages côtiers, ses nombreux voyages au Maroc lui ont permis de rencontrer plusieurs photographes passionnés comme lui par les lumières et les tableaux du Maroc.

Sa participation au festival d’Oujda au printemps 2009 lui permet de renforcer ses liens avec les principaux acteurs du paysage photographique marocain.

D’un style éclectique, Oussama Rhaleb a profité de la naissance simultanée à sa passion de toutes les nouvelles techniques numériques, de la prise de vue au post traitement informatique, pour donner une dimension multiple à son travail. Il a pu ainsi adopter diverses techniques de capture et traitement d’images : HDRI, low/high key, nuit américaine, pose longue, strobist.

Cet éclectisme il l’a appliqué aussi à la variété des prises de vue :
- portrait, rapproché et groupe, en situation et en pose
- sport, notamment surf et jet-ski
- paysage, notamment côtes et montagnes marocaines
- nuit, notamment urbaine
- nature morte
- macro
- animalière

L’opportunité d’opérer en Afrique du Nord, au Maroc, a démultiplié les possibilités de création, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la naissance du métier de photographe numérique en Afrique, très peu de professionnels ayant eu l’opportunité de se lancer dans cette aventure.

Ensuite, la qualité et la spécifi cité de la lumière qui attire tant de cinéastes. Le cadre idéal des photos de nature est fonction de la région, de la saison, de l’heure comme partout, il a cependant ici des tons qu’on ne rencontre nulle part ailleurs.

Enfin, la diversité des paysages et des sujets du Maroc, terre de contrastes en mouvement, offre un champ infi ni de sujets de toutes sortes. Les bouleversements sociaux et le paysage changeant du royaume ont besoin de témoins en images.